dimanche 25 février 2018

Un moment de partage

Un petit souvenir de la conférence parisienne du 15 février : l'échange avec le public à la suite de la présentation :


La beauté des souvenirs, c'est justement de recréer des instants de bonheur quand on y repense. C'est d'ailleurs la fonction première des photographies, n'est-ce pas ?

lundi 5 février 2018

Les universitaires apprécient aussi...

J'ai reçu ce commentaire très détaillé à propos de mon dernier livre d'un agrégé en philosophie et spécialiste des neurosciences. J'avais envie de le partager sur ce blog :

Des liens bienvenus !

Le temps est maintenant mûr pour la construction de passerelles cross-fertilisantes entre le monde des (neuro)sciences cognitives et la vie de tous les jours. Yves-Alexandre Thalmann nous en offre une excellente démonstration dans un travail accessible touchant aux facettes de notre vie mentale qui, une fois placées sous les éclairages jetés par les nouvelles sciences de l’esprit et du cerveau, se révèlent être des ressources adaptables pour améliorer notre bien- être en évitant de tomber dans les pièges, les illusions et les  biais qui sont souvent la position par défaut lorsque nous pensons à la mémoire, à l’attention, aux émotions et à la conscience.

« Le but de la vie est la construction de bons souvenirs » disait en substance le neuroendocrinien Jean-Didier Vincent. Le cerveau est un grand raconteur d’histoires et constructeur de nos phénoménologies en interprétant, évaluant,  imaginant, intégrant, filtrant, anticipant, projetant, adaptant… reconstruisant nos souvenirs ; pourquoi ne pas tirer profit des  prouesses de ce cerveau afin de réévaluer dans un sens positif (et sans magie, ce sont des processus naturels) les images, les sons, les affects, les sensations, les événements encodés de nos existences et peut-être ainsi donner une seconde chance à ce que nos fausses croyances et regrets nous empêchent d’accéder ? En fin de journée, ce qui comptait pour le grand philosophe Hume était le plaisir de parties de backgammon jouées avec les siens ; le livre de Yves-Alexandre Thalmann nous introduit, en nous expliquant certains mécanismes propres au fonctionnement souvent facétieux de nos mémoires, à la possibilité de développer pour nous-mêmes des séances de rattrapage pour feinter nos regrets… et nous constituer de bons souvenirs en fin de journée.

PD Dr. Olivier Jorand

Laboratoire d’étude des sciences et des techniques
Institut ISS, Faculté SSP, Géopolis, Université de Lausanne

samedi 3 février 2018

Belle surprise !

Lors d'un achat au K-Kiosk de Matran (en Suisse), j'ai été attiré par un classement de ventes de livres. Et là, grande surprise : j'y ai découvert mon ouvrage en troisième position !


Au-delà de la fierté de retrouver mon nom parmi des auteurs tels que Jean D'Ormesson, Christophe André ou Frédéric Lenoir, je suis heureux de constater que le thème du bonheur intéresse à ce point les gens.

On peut ainsi passionner les lecteurs avec des idées positives plutôt que des faits divers sordides ou des critiques virulentes contre la société actuelle. De quoi nous rassurer...

Merci à vous, chères lectrices et chers lecteurs.


vendredi 2 février 2018

Du moment que notre mémoire nous trompe, autant qu'elle nous trompe bien !





J'aime bien cette illustration de Carole Barraud pour Les Echos Week-end du thème central de mon ouvrage : On a toujours une seconde chance d'être heureux. Elle symbolise à merveille la manière dont notre mémoire contribue à notre bonheur en enjolivant nos souvenirs.

D'aucuns pourraient objecter que ce n'est rien de plus que se raconter des histoires. Ce à quoi les experts de la mémoire répondent que de toute façon, notre mémoire reconstruit nos souvenirs : ceux-ci ne sont jamais une copie conforme de ce que nous avons vécu. Autant dès lors l'encourager à les reconstruire positivement...