dimanche 29 avril 2018

Irremplaçables conférences


Depuis qu’il est possible de suivre des conférences sur Internet, on assiste à une érosion du nombre des auditeurs dans les salles physiques. Et pourtant !
Une conférence est une expérience davantage qu’une simple accumulation de connaissances. Lorsqu’on assiste en live à une prestation, il n’y a pas seulement la mémoire sémantique (des connaissances) qui est impliquée, mais aussi la mémoire épisodique (les souvenirs personnels). Résultat : on se souvient mieux de ce que l’on a appris. Phénomène renforcé par l’effort consenti durant plus d’une heure. Alors que sur internet, on peut papillonner, suspendre le flux ou accélérer les parties qui ne nous parlent a priori pas.
De façon générale, on peut accumuler beaucoup de connaissances en consultant internet (beaucoup de connaissances erronées aussi, la faute aux fake news), mais rarement des savoirs, c’est-à-dire des connaissances intégrées dans une champ de compréhension.


J’ajouterais un élément supplémentaire en faveur des conférences live. Le conférencier n’y donne jamais exactement le même discours. Celui-ci est imperceptiblement adapté à l’auditoire présent. C’est en réalité une interaction entre une personne qui expose un sujet et un ensemble d’individus qui y réagissent, le tout formant une osmose unique. Dans une vidéo, il n’y a pas d’interactions, le produit est standard et dupliqué à l’identique, rendant chaque internaute parfaitement interchangeable.

jeudi 26 avril 2018

"Eine zweite Chance" bald auf Deutsch !

J'ai reçu hier la bonne nouvelle par mon éditrice (Odile Jacob) que mon livre "On a toujours une seconde chance d'être heureux" va être publié en allemand. La maison Kössel Verlag (Munich) a fait l'acquisition des droits pour ce texte.

C'est donc une deuxième chance qui se concrétise pour ce texte de voler vers d'autres horizons, à peine 3 mois après sa parution originale...

mardi 24 avril 2018

Grand maître de bonheur !

Lors de l'émission de radio sur la RTS "Premier rendez-vous" du 29.3.18 (https://www.rts.ch)


j'ai eu le plaisir de faire la connaissance de Hiroshi Katanishi, grand maître de judo ayant reçu le grade honorifique de 8e dan. Comme la journaliste l'appelait avec déférence"Maître", j'ai suggéré non sans humour qu'elle m'appelle "Grand maître de bonheur"... Bien mal m'en a pris puisque ce titre m'a été rappelé récemment et qu'il risque bien de me coller à la peau. Ceci dit, il y a pire, comme désignation...

lundi 23 avril 2018

Que de beaux moments !

Un grand merci aux organisateurs et aux visiteurs du Salon du Mieux-Vivre de Saignelégier. Des moments de qualité et des échanges vivifiants ont émaillé ces trois jours, qui laisseront à n'en pas douter de beaux souvenirs dans nos mémoires.
Un chaleureux merci aux personnes ayant contribué à enrichir les ateliers et conférences que j'ai eu la chance d'animer !

vendredi 20 avril 2018

En finir avec les sentiments de culpabilité

Les sentiments de culpabilité enveniment l'existence de nombreuses personnes. Comment les gérer afin de les adoucir ? Ce sera le thème d'un atelier que j'animerai ce week-end à Saignelégier, dans le Jura en Suisse. A cette occasion j'ai préparé un document résumé, tiré des idées développées dans mon ouvrage Au diable la culpabilité ! (Jouvence).

Le document est téléchargeable en cliquant ci-dessous.
www.yathalmann.ch/en finir avec les sentiments de culpabilité.pdf

vendredi 13 avril 2018

Un beau documentaire sur le bonheur

Si vous avez envie d'une petite cure de bonheur, je vous recommande le DVD réalisé par Julien Peron. J'ai eu le privilège d'être interviewé pour y figurer...


Pour voir la bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=-sdET8JnBOw

mardi 3 avril 2018

Par chance, je ne travaille pas dans une entreprise heureuse !


Au travail, le bonheur à tout prix est un titre qui en dit long (La Liberté du 27.03.18) !
Que se passe-t-il lorsqu'on veut forcer le bonheur ?

Le Bhoutan a introduit l’indice de Bonheur National Brut. Résultat : quand vous interrogez un habitant de ce royaume, la réponse fuse « Je suis heureux ». Encore faut-il préciser qu’un guide ne vous lâche pas d’une semelle et que lui-même redoute d’être espionné par un sbire du gouvernement.
D’un autre côté, si vous posez la même question à un Suisse, il y répondra de manière nuancée. Sauf que la Suisse était championne du monde du bonheur en 2015, 2ème en 2016 et 6ème en 2017. Morale de l’histoire, le bonheur se vit, mais ne se décrète pas.

Quand je me lève le matin pour aller travailler, je ne cherche pas à être heureux, mais plus simplement à gagner ma vie. J’essaie d’y trouver satisfaction et je sais ce qui y contribue : des tâches intéressantes, la reconnaissance des supérieurs, de bonnes conditions de travail. Je n’aimerais pas qu’un chef du bonheur vienne me mettre une pression supplémentaire.

Que les dirigeants empoignent les vraies questions pour améliorer les conditions de travail (c’est-à-dire qu’ils acceptent de diminuer les bénéfices au profit de la qualité de vie) plutôt que d’investir dans des projets tape-à-l’œil mais vains !

Par chance, je ne travaille pas dans une entreprise heureuse, ou qui se prétend comme telle. J’ai encore le droit d’être critique et de ne pas afficher un sourire béat à tout moment. Peut-être est-ce aussi pour cela que j’apprécie mon travail…

Courrier des lecteurs du 3 avril 2018