Voici le commentaire que j'ai reçu suite à une interview sur la mémoire et les souvenirs :
" Je viens de perdre ma femme après plus de 55 ans de mariage; il m’est alors
difficile de jouer le jeu du contentement. Le côté affectif
prend largement le pas sur la mémoire même des plus beaux jours que nous
avons passés ensemble."
Un deuil prend du temps et on ne peut échapper à sa traversée, souvent douloureuse. Mais, si sombres nous paraissent les jours lorsque nous sommes si affectés, une amélioration finit par survenir...
Toute la question, une fois le deuil traversé, est de savoir de quel côté on
va faire pencher la balance de la teneur émotionnelle des souvenirs :
-
va-t-on remercier la vie pour nous avoir offert ces moments de bonheur et
y
repenser avec gratitude (en se rappelant que beaucoup d'autres n'ont pas
eu
la chance de connaître l'amour...)
- ou alors va-t-on maudire l'existence de
nous avoir retirer ce qui nous
rendait heureux ?
Il se trouve que
nous avons le choix...
J'ai moi aussi dû traverser la souffrance du deuil après une rupture sentimentale particulièrement éprouvante. Et ceci à deux reprises. On dit que c'est la première fois la plus terrible, mais je peux vous assurer que c'est faux.
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, je m'en suis sorti, après environ 2 ans de turbulence.
On finit toujours pas s'en sortir.
Courage.
Yves-Alain, Suisse